Jeunesse et représentations face à la radicalisation

Nom: 
QUAEGEBEUR
Prénom: 
Sophie
Type de soutenance: 
Doctorale
Directeur(s) de thèse: 
Piero GALLORO
Date de soutenance: 
31/12/19
Résumé: 

 

Les sociétés occidentales sont touchées par des formes de radicalisation et de violence perpétuées par des individus sans distinction de genre ou de catégories sociales. Nombre de travaux se sont intéressés à ces phénomènes sous l’angle de la jeunesse notamment en interrogeant le processus de radicalisation et d’usage de la violence dans un contexte des années 2000/2010 marqué notamment par des attentats et des actes qualifiés de terroristes aux Etats-Unis , en Europe et au Maghreb .
Inversement, il est difficile de trouver des travaux de fond qui s’interrogent pour savoir comment la jeunesse perçoit ce phénomène croissant ainsi que les violences et le terrorisme qui en découlent directement ou indirectement. La perspective proposée jusqu’ici semble essentialiser les jeunes comme victimes des phénomènes de radicalisation/radicalité/violence sans questionner un possible sens critique ou des rationalités cognitives différentes.
Quelles représentations se font les jeunes de ce fait social ? Comment perçoivent-ils les événements passés ainsi que ceux à venir ? Se sentent-ils réellement concernés ? Avec une prédominance du numérique et une sur-présence des médias et des réseaux sociaux, la question de l’accentuation ou de la minimisation du phénomène se pose également. Aujourd’hui les tendances, les idées, les préjugés, les fausses vérités ou encore les sentiments, passent par cette surabondance d’informations présentes sur la toile. La jeunesse vit à travers ce flux virtuel et se construit en son sein, l’idée donc de vérifier si la jeunesse se forge une représentation particulière de la radicalisation à travers les médias est donc fondamentale pour mieux comprendre le phénomène.

 

Date début de thèse: 
12/16